Pour un habitat sain, l’installation électrique doit respecter les règles de la bioélectricité et de la norme NF C15.100.
Le but d’une installation bioélectrique est de neutraliser au maximum les nuisances actuellement reconnues, causées par le réseau électrique domestique.

Pour rappel, ces nuisances sont de trois types :
Champs électriques : ils sont simplement générés par la présence d’une tension alternative sur le réseau.
Champs électromagnétiques : ils sont générés par le passage du courant dans un conducteur électrique.
Hautes fréquences parasites : elles sont générées par les émetteurs radio, les radiotéléphones, les radars, etc…et captées par le réseau de distribution électrique et véhiculées dans le bâtiment par le réseau domestique.

En agissant sur ces trois paramètres, on obtient une installation inoffensive pour les occupants du bâtiment.

La normes devrait être :
– Espace repos et sommeil : 5 V/m
– Espace travail ; 16 V/m

Maison en bois, habitat sain !
Attention aux champs électromagnétiques !

Vu le problème particulier de propagation des champs électriques dans la structure fibreuse, et le maintien d’un certain taux d’humidité du bois, il est absolument indispensable d’avoir une installation électrique issue de la bioélectricité.

Maison en bois, habitat sain ! attention aux champs électromagnétiques !

Les maisons bois offrent un confort intérieur très agréable. En grande partie du à l’effusivité du bois. Mais aussi à sa capacité à équilibrer l’hygrométrie intérieure. Parce que le bois absorbe l’humidité quand l’hygrométrie est élevée et la relâche quand l’air est sec. C’est un grand confort !

Mis à part ces nombreux atouts, la maison bois a cependant un défaut (personne n’est parfait !) et non des moindres. Par sa capacité “d’isolant électrique”  qui se transforme ici en désavantage, le bois garde présent et statique dans l’espace la totalité des champs électriques basses fréquences produits à l’intérieur de la maison, quand les autres matériaux d’origine minérale (la pierre, la brique, le bloc béton…) en évacuent une partie par le potentiel électrique du sol avec lequel ils sont en contact. 

Il est très facile de montrer ce phénomène en comparant simplement la mesure du champ électrique produit par une rallonge préalablement branchée, une fois posée sur un carrelage et une seconde fois posée sur une planche en bois. La différence est flagrante ! Ce phénomène expose davantage les occupants d’une telle maison aux champs électriques alternatifs que dans toute autre construction.

Les champs électriques…

Les champs électriques alternatifs 50 Hertz sont en cause dans cette problématique. Ceux-là mêmes générés par le réseau de distribution domestique mais aussi par tous les appareils et objets branchés à ce même réseau. C’est à dire : le tableau électrique, tous les câbles intégrés, les boîtes de dérivation, les prises, interrupteurs, plafonniers et appliques murales, les radiateurs électriques, les spots intégrés, mais aussi, les rallonges, les multiprises, les TV, les ordinateurs, les lampes, les chaines HIFI, les appareils d’électroménager, etc., (la liste est longue, regardez simplement autour de vous). 

Electrosmog !

Tout le réseau additionné aux appareils branchés produit un électrosmog conséquent qui reste contraint par le bois. Les mesures dans les maisons bois montrent des valeurs qui oscillent entre 80 et 300 V/m sur les lieux de vie courants: cuisine, chambre, bureau…alors que 10 V/m représente le seuil des recommandations en habitat sain.

Le plus dommageable c’est qu’une construction bois qui limite la présence des champs électriques est tout à fait réalisable ! Les techniques d’électricité biocompatible sont particulièrement efficaces et permettent d’évacuer, par le biais de la prise de terre électrique de l’installation, les champs électriques produits à l’intérieur du logement.

Le coût

Une installation électrique biocompatible coûte environ 25% plus chère qu’une installation ordinaire. Mais votre santé et celle de vos proches n’en vaut-elle pas le prix ?

Et pour une maison bois déjà construite ?

Pour une maison en bois déjà construite ? Faire réaliser une étude électromagnétique est la première chose à faire. Cette étude électromagnétique permet de mesurer le niveau de pollution, d’identifier les sources d’émissions et d’envisager les différentes remédiations possibles en fonction des situations et de la configuration du logement.